Education
L’éducation est un droit fondamental, un puissant vecteur de développement et l’un des meilleurs moyens de réduire la pauvreté, d’élever les niveaux de santé, de promouvoir l’égalité entre les sexes et de faire progresser la paix et la stabilité. Elle a des retombées positives considérables sur l’amélioration des revenus et c’est le premier facteur d'équité et d’inclusion.
Il est par conséquent crucial d’investir de façon judicieuse et efficace dans l’éducation des populations afin de développer un capital humain indispensable pour mettre fin à l’extrême pauvreté. Pour cela, il est indispensable de combattre la crise de l'éducation, de mettre fin à la pauvreté des apprentissages (a) et d’aider les jeunes à acquérir les compétences cognitives, socio-affectives, techniques et numériques dont ils ont besoin pour réussir dans le monde d'aujourd'hui.
Investir dans la petite enfance est l'une des mesures les plus judicieuses qu'un pays puisse prendre pour éliminer l'extrême pauvreté, favoriser une prospérité partagée et créer le capital humain nécessaire à la diversification et à la croissance des économies. Les expériences de la petite enfance ont un impact profond sur le développement cérébral, affectant l'apprentissage, la santé, le comportement et, in fine, la productivité et les revenus.
Pourtant, aujourd’hui, des millions de jeunes enfants n’atteignent pas leur plein potentiel en raison d’une alimentation inadéquate, d’un manque de stimulation précoce, d’apprentissage et de soins attentionnés, et d’une exposition au stress qui nuit à leur développement.
Le défi est de taille :
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Dans les pays à revenu faible ou intermédiaire du monde entier, 250 millions d’enfants de moins de cinq ans risquent de ne pas atteindre leur potentiel de développement en raison de la pauvreté et du retard de croissance (ou d’une petite taille par rapport à leur âge).
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Dans le monde, seulement 60 % des enfants de trois à six ans ont accès à l'éducation préscolaire. Dans les pays à faible revenu, seul un enfant sur cinq y a accès.
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Un enfant sur 200 dans le monde est déplacé , ce qui l’expose à un stress qui peut compromettre son développement.
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Dans le monde, plus de 40 % des enfants n’ayant pas encore l’âge d’entrer à l’école primaire – soit près de 350 millions d’enfants – ont besoin de services de garde d’enfants, mais n’y ont pas accès.
Des investissements intelligents dans le développement physique, cognitif, linguistique et socio-émotionnel des jeunes enfants – depuis leur naissance jusqu’à leur entrée à l’école primaire – sont essentiels pour les mettre sur la voie d’une plus grande prospérité et pour aider les pays à être plus productifs et à être plus compétitifs dans une économie mondiale en évolution rapide.
De nombreuses preuves confirment que si nous investissons dans des programmes de haute qualité qui soutiennent la santé, la nutrition et l’apprentissage précoce des enfants, nous pouvons améliorer les résultats d’apprentissage et, en fin de compte, augmenter les salaires et la productivité des adultes.
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